Plan de contingence national sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement Un outil efficace de coordination

Plan de contingence national sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement

Un outil efficace de coordination

Le ministre de l’Agriculture, l’Eau, l’Elevage, la Pêche, chargé des Ressources halieutiques, Mohamed Ahmed Awaleh, a lancé hier matin au Sheraton des assises pour mettre à jour et valider le plan de contingence national sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement, mis en place durant la période 2014-2016. Organisé par le MAEPE-RH en collaboration avec l’UNICEF et l’USAID, la rencontre a réuni autour d’une table les représentants de différents services impliqués dans la gestion des risques.

Djibouti est vulnérable à une large gamme de crises, à savoir les sécheresses, les inondations, les mouvements de populations, les épidémies, les séismes ou  autres ruptures de services. C’est pourquoi le gouvernement en général et le ministre de l’Agriculture, l’Eau, l’Elevage, la Pêche, chargé des Ressources halieutiques, en particulier ont mis en place un plan de contingence national sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement dans les années 2014-2016. Il s’agissait d’anticiper et de résoudre par ce biais les problèmes qui se posent au moment des catastrophes.

En effet, l’eau et l'assainissement sont essentiels à la survie au stade initial d'une situation d'urgence. Les personnes et surtout les enfants, en situation d’extrême vulnérabilité, sont généralement beaucoup plus enclins aux maladies, parfois mortelles, notamment celles en lien avec l’eau et l’hygiène.

En connaissance de cause, le département de l’hydraulique rurale du ministère de l’agriculture, de l’eau, de l’élevage, de la pêche et des ressources halieutiques, en collaboration avec le bureau local de l’UNICEF et l’USAID a réuni hier matin au Sheraton une cinquantaine de participants issus des rangs respectifs de différents services publics concernés par la gestion des risques en vue de mettre à jour et de valider ce plan de contingence national. L’objectif recherché étant d’améliorer la qualité de la préparation et la réponse des interventions d’urgence apportées aux populations affectées par les crises diverses, notamment dans le secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, grâce à des interventions WASH d’urgence de qualité, efficaces, appropriées cordonnées et mises en œuvre dans les temps impartis.

Outre le ministre de l’Agriculture, l’Eau, l’Elevage, la Pêche, chargé des Ressources halieutiques,  Mohamed Ahmed Awaleh, la représentante-résidente de l’UNICEF à Djibouti, Djanabou Mahondé, sa collègue de l’USAID,  Rabihah Mateen, et la directrice de l’hydraulique rurale au MAEPE-RH, Souad Souleiman Ahmed, ont assisté au lancement  de ces travaux. Yvan Grayel alors consultant en eau, hygiène et assainissement, dépêché au pays par l’UNICEF, dirigeait les travaux dudit atelier.  

Nous reviendrons plus en détails sur ce sujet d’actualité dans notre prochaine édition.

  Rachid Bayleh