MFF/UNFD/FNUAP: Redonner confiance aux femmes victimes de violences
MFF/UNFD/FNUAP
Redonner
confiance aux femmes victimes de violences
La ministre de la Femme et de la Famille, Moumina Houmed Hassan,
a présidé dimanche
matin, au siège de l'UNFD, la cérémonie inaugurale des assises visant à
cartographier les programmes, normes et services rendus aux victimes de violence
basées sur le genre dans la région arabe. Il s’agit là d’un événement organisé
en collaboration avec l’Union nationale des femmes djiboutiennes (UNFD) et le
Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).
Malgré la
stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre dans la région
arabe, mise en place par le FNUAP au cours des années 2014-2017, les femmes et
les jeunes filles demeurent encore les premières victimes de ce fléau social.
Selon cette organisation onusienne la région est classée deuxième après le
Sud-est de l'Asie où les violences contre les femmes sont les plus répandues.
Notre pays a mis en place une cellule d’écoute au sein
de l’UNFD et une certaine réglementation en vigueur depuis 1995 pour lutter
contre ces actes barbares et punir leurs auteurs.
Dans le but d’améliorer les conditions de vie des
victimes des violences basées sur le genre, le ministère de la Femme et
de la Famille(MFF) a organisé dimanche matin, au siège de l’UNFD, un atelier
durant lequel les participants devraient cartographier des programmes, des
normes et des services multisectoriels
visant à soutenir les femmes et des filles qui ont subi ces genres de
violences.
L’évènement, organisé en collaboration avec l’UNFD et le
FNUAP, a vu la participation de la ministre de la Femme et de la Famille,
Moumina Houmed Hassan, de la représentante du bureau local du FNUAP, Aïcha
Ibrahim, de la secrétaire générale de l’UNFD, Fatouma Moussa Abdi, des cadres
féminins issus des rangs respectifs du ministère de la Santé et celui du
ministère des Affaires musulmanes, des acteurs de la société civile, des
éléments de la police judiciaire et de la gendarmerie nationale.
Plusieurs figures emblématiques de l’UNFD, dont la
coordinatrice du centre d’écoute, d’information et d’orientation, Saharla
Hassan Ali, étaient elles aussi présentes dans la grande salle de réunion
du siège de leur organisation pour prendre part à ces assises.
Une consultante internationale, en l’occurrence Carmen
Del Rosario, dépêchée sur les lieux par le FNUAP, dirigeait les travaux dudit
atelier.
A l’issue de cette rencontre, l’experte internationale
et les intervenants devront donc ensemble élaborer une cartographie des
programmes, assortis de normes et services essentiels visant à soutenir les
femmes et filles djiboutiennes, victimes de violences basées sur le genre. Il
s’agit de redonner par ce biais confiance aux unes et aux autres dans la sortie
de ce cercle vicieux, et donc l’amélioration de leurs conditions de vie.
Rachid Bayleh
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