Inauguration d’une crèche communautaire à PK12
Dans le cadre de la
journée nationale de l’enfant djiboutien, la ministre de la femme et de la
famille accompagnée de la secrétaire générale de l’UNFD et de la représentante
résidente de l’UNICEF a d’abord coupé le ruban d’une crèche sise au quartier
PK12 de la commune de Balbala avant de rendre visite les élèves du centre LEC
«Lire-Ecrire-Compter» de l’école de la mission catholique “Notre Dame de
Boulaos“ sise devant le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Boulaos.
Lundi
matin, la ministre de la Femme et de la Famille, Moumina Houmed Hassan,
accompagnée de la secrétaire générale de l’UNFD, Fatouma Moussa Abdi, et de la représentante
résidente de l’UNICEF à Djibouti, a inauguré au quartier PK12 de la commune de
Balbala une crèche qui permettra aux femmes vulnérables de cette partie de la
capitale d’être plus libres pour mener des activités génératrices de revenus.
Dès l’arrivée
de la délégation sur les lieux, elle a été accueillie par Zahra Daher Okiyeh et
Rahma Houmed Mohamed, respectivement présidente et vice-présidente de
l’association qui gère cette garderie, ainsi que des représentantes des
différentes associations féminines de ce secteur. Les femmes élues locales de
cette commune étaient présentes lors de cette inauguration.
La
secrétaire générale de l’UNFD, Fatouma Moussa Abdi, s’est dite réjouie de voir
l’aboutissement d’un projet participer au bien-être des mères et des enfants de
ce secteur. L’objectif est que celles-ci puissent par ce biais participer au
développement de la commune et exercer une activité génératrice de revenus.
Quant à
la responsable onusienne, Djanabou Mahondé, elle a félicité la ministre de la femme
et de la famille pour la mise en place de garderies communautaires destinées
aux enfants issus de familles vulnérables qui ne peuvent pas se payer une
maternelle privée. «Ces jardins d’enfants basés sur la communauté offrent aux
enfants (3 à 5 ans) l’occasion de se développer grâce à un apprentissage par le
jeu et d’améliorer leur préparation à l’école. À l’heure actuelle, il existe au
total 26 garderies communautaires fonctionnelles à Djibouti» a-t-elle dit en
substance.
La
ministre de la femme et de la famille a, quant à elle, remercié les femmes pour
leur accueil chaleureux. Elle a appelé les femmes à travailler avec
l’éducatrice de la crèche qui, a-t-elle dit, a reçu une formation pour gérer sa
classe et occupé cette tranche d’âge de moins de 5 ans. Sous les pas des deux
responsables de cette garderie, la ministre de la femme et de la famille et ses
accompagnatrices ont effectué une visite des classes de la garderie.
A l’école des sœurs franciscaines de
Boulaos.
Dès
leur arrivé dans la cours de l’école «Notre Dame de Boulaos», sise devant le
collège de Boulaos, la délégation conduite par la ministre de la femme et de la
famille a été accueillie par les sœurs franciscaines de la mission catholique.
Puis,
sous les pas des sœurs Claire et Alexis, elles ont pu visiter les classes du
centre LEC dans lequel a été organisé un atelier créatif pour les enfants. Ce
concours lancé par le MFF consiste à produire des dessins et des poèmes, pour
lesquels les cinq premiers des élèves du centre LEC, de l’école CARITAS et ceux
de 5 CDC de la capitale recevront des récompenses le 29 novembre prochain au
palais du peuple lors de la clôture de la semaine nationale de l’enfant
djiboutien.
Rachid
Bayleh
Elles
ont dit…
Fatouma Moussa Abdi
Secrétaire générale de l’UNFD
«Dans la vision globale de notre pays sur
le bien-être des enfants, l’UNFD poursuivra les efforts pour aider à s’épanouir
tout enfant à besoin spécial de notre pays. L’avenir de ce pays repose sur
l’enfance. Luttons tous pour promouvoir surtout le bien-être de nos enfants à
besoin spéciaux. Aidons-les, Protégeons-les. Prenons tous l’engagement d’œuvrer
afin qu’à Djibouti, prospèrent une culture et un environnement favorables aux
droits des enfants à besoins spéciaux.»
Djanabou
Mahondé
Représentante résidente de l’UNICEF
«L’éducation est l’un des moyens les plus
efficaces pour briser le cercle vicieux de la discrimination et de la pauvreté
auquel font face les enfants en situation de handicap ainsi que leurs familles.
S’ils reçoivent les mêmes possibilités d’épanouissement, les enfants à besoins
spéciaux peuvent mener une vie enrichissante et contribuer à la vitalité
sociale, culturelle et économique de leur communauté. L’UNICEF réaffirme son
soutien au gouvernement pour garantir le respect des droits des enfants à
besoins spéciaux a une éducation inclusive prenant en compte leur besoin»
Propos
recueillis par R.B
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